31 août 2007
soir de mai
La tendresse d’un soir de mai
Alors que le sens interdit se dresse
Hors du béton, la foire aux crédits
Leurs vitrines en éclats mais la pensée
Rassemblée
Compagnon, vois-tu revenir le souffle
Des bombes irritantes, la brume factice
Des engins de police, mille voyous
Se pressent autour de nous, hors la loi
A l’intérieur du siècle nous observent
Derrière leurs fenêtres, les esclaves
D’un monde qu’ils disent avoir choisi
Hormis leurs chaînes, ils sont libres
Nous sommes une somme de particules
Solidaires, un chant de liesse et d’avenir
Ce que nous détruisons n’a pas lieu d’être
Redressé, l’utilité est à venir
Une nuit, une douce nuit
Noire
Comme nos cœurs pleins
D’espoirs
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