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Joey Bisons Live

16 septembre 2007

à la santé

A la santé du canard de plastique moulé

Fuyant l’exposition de la femme à canne

A pêche les cuissardes dans le torrent

Où je perds les forces de mes cheveux

De longues inspirations pour tenir le sel

Le choc du présent mis en vidéo

Une artiste en bouillie dans un art-déco

Le cœur en boîte le cerveau saumâtre

Madame a le café bouillu le pain frais

Des idées à la sauce abeille

Il y a maintenant peu de temps

Que l’appelant s’est tu dans la nuit

Et vu que malgré les soucis d’esches

Son entreprise se ferme au soleil

Ses appâts dansant naïvement le jour

Cette salope là a pris un compas d’or

Pour tracer en surface une mémoire courte

D’autant que ma portée s’exagère

A coups de lancers de bières

Que je vide en trinquant bien haut

Avec les habitants de ma terre

Ceux qui à grands renforts d’ailes

Se tirent là-haut à la verticale

De mes cibles bleues ou pâles ou les deux

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10 septembre 2007

Plat

Alors la plage

Est au vent

De l'iode

Et du froid

Plein le corps

Déjà l'avenir

Se place

En écume

Ephémère

Qui dansa

Car l'habitude

Est à l'amour

Volé dans les bras

Des pouvoirs plaqués

Sur les BELLAs

Aux jougs venimeux

Bloquant les yeux

Horizon plat

Tracé par coups de pouces

C'est par où le Pérou

10 septembre 2007

toile de bagne

L'avis des cercles

De fer

Refermés

Sur chair

Et tissu

La virtuosité

De la chaîne

Quand chaque tête

De la cliquette

Se saborde

A coups de canons

A boulets tintants

Un peu de boucan

Dans ces couleurs

Cadenassées

Un tin

Tamarre

2 septembre 2007

MAv

Le parti de se méprendre sur les origines asphyxiantes des mannequins de plastiques aux jambes

                         Embottées

Les rides qui coulent sous les ponts de la ville

La mort en campagne

Le trajet des grenades

Cette opinion engoncée sous les porches de l’ordre

Aux ors républicains

Au vide démocratique

Le carton au champ de tir qui dérouille le flou lacrymal terrasse la bataille

                                                                                  Explosions

                                                                              Une troupe armée se protège

                                                                               Derrière la liberté couchée

                                                                       Poubelle en flamme

                                                                            Ciel au gaz

                                                                             Un poing des doigts

                                                                                  Dressés

31 août 2007

soir de mai

La tendresse d’un soir de mai

Alors que le sens interdit se dresse

Hors du béton, la foire aux crédits

Leurs vitrines en éclats mais la pensée

Rassemblée

Compagnon, vois-tu revenir le souffle

Des bombes irritantes, la brume factice

Des engins de police, mille voyous

Se pressent autour de nous, hors la loi

A l’intérieur du siècle nous observent

Derrière leurs fenêtres, les esclaves

D’un monde qu’ils disent avoir choisi

Hormis leurs chaînes, ils sont libres

Nous sommes une somme de particules

Solidaires, un chant de liesse et d’avenir

Ce que nous détruisons n’a pas lieu d’être

Redressé, l’utilité est à venir

Une nuit, une douce nuit

Noire

Comme nos cœurs pleins

D’espoirs

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29 août 2007

Noir de toi

                                                                   à Johnny H.

Quand s’allument les projecteurs

Qui ciblent ma vie d’aise

Que s’ajoutent les petites heures

La confiture de fraises

Ma main ne peut guère

Que cueillir pour mon cœur

A grands coups de cuillère

Le café de son malheur

Le noir c’est cela ma patrie

Et ce depuis cet autre soir

Où sans un mot tu es partie

Me laissant seul au désespoir

Dans le miroir de lumière

Ma vie je vois changer

Ma barbe est en guerre

Mes dents ravagées

Bien sûr là au milieu

J’ai de jolis yeux

Mais ils sont au derrière

De l’ombre de mes verres

Le noir c’est cela ma patrie

Et ce depuis cet autre soir

Où sans un mot tu es partie

Me laissant seul au désespoir

Les accords si joyeux

Des bourgeois d’la guitare

Ne me tirent au mieux

Qu’une grimace bizarre

Fais ce que tu veux

Prince des soupes crochées

Moi je m’en vais écouter

La plainte de l’ébène

Le noir c’est cela ma patrie

Et ce depuis cet autre soir

Où sans un mot tu es partie

Me laissant seul au désespoir

Et dans ces journées où ma peine

Sort irrésolue sous cachets

Il arrive que je me traîne

Sous le soleil aux crochets

De la société des sirènes

Sachez que jamais je ne quitte

Mon essence anthracite

Ma nuit américaine

Le noir c’est cela ma patrie

Et ce depuis cet autre soir

Où sans un mot tu es partie

Me laissant seul au désespoir

28 août 2007

vertical TR9

Oui

Me faire taureau

Traverser la mer

Baiser l’Europe

Sortir du troupeau

Etre fier

Charmer les salopes

Dans un nid vertical

Chanter le ciel

Sur un fond de whisky

Avec mon teint pâle

Enchanter celles

Qui rêvent de Paris

Choisir au bar

Celle qui épouse

De sa peau ma peau

Y veiller tard

Et d’un bon blues

Lui retirer son maillot

L’herbe de son ventre

Frisée en chemin

Prévenant le cadeau

Dans lequel  j’entre

Me faire Américain

Aussi rouge de peau

28 août 2007

vertical TR8

L’orgueil de la verticale

Face aux étendues bancales

De connections

Il est question

Des fils qui se séparent

Des émotions bâtardes

Civilité sociétaire aveugle

Ou l’animal qui beugle

Abandonné au fond d’une arène

Qui ressemble à la mise en scène

D’un théâtre des passions

A la frustration

Une foule sombre de badauds

Priant afin que le taureau

Ne se fasse pas gorille

Car à l’envers des grilles

Ils se savent debout

Raillent les quat’genoux

Comme si un hasard heureux

Ne leur ferait tendre la queue

Que vers un trou moral

Une dépression légale

La sagesse du désir

Qui sait se choisir

Car loin d’être debout

Je les vois en dessous

Comment feraient-ils sinon

Pour vivre comme ils le font

Un sourire en travers

Comme si parterre

Ils voyaient les cieux

Ne seraient pas peureux

Face aux conséquences

D’un geste d’aisance

Quand on cueille une fleur

Elle se fane dans l’heure

Le malheur ambiant

Nous battant

La tête vers le sol

L’esprit d’alcools

Deux mains tendues vers le béton

Les ongles raclant les gravillons

La colonne vertébrale

Formant la table

Où vient se goinfrer

La suite de faits

L’enfant des forêts d’Inde

N’a pas survécu au goût d’la dinde

Cuite

Cuite

28 août 2007

vertical TR7

La belle dame était sortie

Pour guetter son mari

Un souffle renversait

Alors l’essence de ses traits

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

Petite messe au coin du jour

L’esprit n’a pas d’efforts

A inventer pour l’amour

Une étoffe sert ce vilain sort

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

Quand je prenais la route bleue

Je m’étonnai de mes larmes

La vision en tissu parme

Pressait le dessein malheureux

Jouant sur la lyre acrylique

Quelques airs à notes épiques

Les accords perdus des barrières

Cousues de polyester

Où courent les prisons douces

Vers un naufrage vissé

Sur les peaux attristées

Une mélancolie qui se pousse

Au balcon de l’universelle

Langueur printanière

Violence coutumière

Des bâtiments en dentelles

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

C’est dans les yeux

Des princesses de beauté

Que sont dissimulées

Les tours en pieux

Blessé au futur

La pierre trouée

J’étais blessé

Dos face au mur

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

Têtes et jambes scotchées

Dans une cour

Un cœur balourd

Etendu et bâché

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

Où mon vide thoracique

M’a mis en clinique

Le jour tombe sur les déments

Misère me prend au col

Pointe le disque

Mon cri s’envole

Vers l’astre triste

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

Nuit des désirs

Gouffre profond en la vie

Le fioul s’étire

Fuyant le feu Labrunie

C’est sur un radeau

Que je refranchirai

Le fleuve

La forêt

Moi

Elle

Des badauds

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

Ma guitare

A revu la dernière

Jetée sentimentale

Poignée de gros sel

Incrustée dans le fond

De manquement évident

A la raison

Au bon sens

Se rejouer la mélodie

Gratter à nouveau

Les cordes de l’égo

Rythmé par la nostalgie

Emmenée jusqu’au toit

De la mansarde célèbre

Où se reposaient ses lèvres

Son bijou de soie

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

Face au vide

Les marches pénibles

Le sol hybride

Marbre et béton liés

Les graviers audibles

Par d’anciens souliers

Un regret épidermique

A oublier vite fait

Au bord d’une barrique

Le trait d’une craie

Une cavité à boucher

Là-haut ce soir

Rouler en boule

La nuit envasculée

Un drapeau noir

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

Depuis ce temps

Fendant la foule

Sans sentiments

Qui se refoulent

De mes beaux yeux

Sous leur air rouge

Un chant d’adieu

Faut que j’me bouge

Car mes globules

Confédérés

Charment les bulles

De liberté

Plus rien demain

Changez l’calendrier

J’ai mes deux mains

Pour le bousculer

Ce soir sera sombre

Comme une envie

De quitter l’ombre

Pour ma folie

J’me suis habillé

Pour mordre ravi

Les belles épées

De la démocratie

Le  ciel est au bleu

Une âme saoule

Vêt sa cagoule

Aux orbites bleus

C’était une fille

La verticale

Je dansais à ses baisers

Je ne faisais qu’espérer

L’horizontale

Mon sang brille

28 août 2007

vertical TR6

Tiens-toi droit

Regarde arriver le soleil

Et ne pense à rien

Qui ne puisse te sourire

C’est étonnant

Résonnent au cerveau

Raisonne ô cerveau

Ne sois pas fier comme le cerf

Les pas de tango comme un veau

Tiens-toi droit

Les vaches te protègent

Ne souhaite pas leur mort

Il en brûlera bien d’autres

Qu’elle a dit

En serrant le mort

En mes dents le mors

Laisse toi aller ça ira

Ne rêves-tu pas d’ors et d’aise

Tiens-toi droit

Et déjà sans autre cortège que ses bras

Sortant de sa tête les divers pas

Il la baisa

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Joey Bisons Live
  • Exhumé un soir de tracteur, Joey trouva à ses cheveux une guitare, lova une fleur, se courba, cracha, précipita la chute du johnny, entrainant le club du fond au sommet de l'impuissance, à la verticale du progrès, un rock blue granit fendant the red-canyon
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