vertical TR7
La belle dame était sortie
Pour guetter son mari
Un souffle renversait
Alors l’essence de ses traits
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
Petite messe au coin du jour
L’esprit n’a pas d’efforts
A inventer pour l’amour
Une étoffe sert ce vilain sort
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
Quand je prenais la route bleue
Je m’étonnai de mes larmes
La vision en tissu parme
Pressait le dessein malheureux
Jouant sur la lyre acrylique
Quelques airs à notes épiques
Les accords perdus des barrières
Cousues de polyester
Où courent les prisons douces
Vers un naufrage vissé
Sur les peaux attristées
Une mélancolie qui se pousse
Au balcon de l’universelle
Langueur printanière
Violence coutumière
Des bâtiments en dentelles
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
C’est dans les yeux
Des princesses de beauté
Que sont dissimulées
Les tours en pieux
Blessé au futur
La pierre trouée
J’étais blessé
Dos face au mur
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
Têtes et jambes scotchées
Dans une cour
Un cœur balourd
Etendu et bâché
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
Où mon vide thoracique
M’a mis en clinique
Le jour tombe sur les déments
Misère me prend au col
Pointe le disque
Mon cri s’envole
Vers l’astre triste
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
Nuit des désirs
Gouffre profond en la vie
Le fioul s’étire
Fuyant le feu Labrunie
C’est sur un radeau
Que je refranchirai
Le fleuve
La forêt
Moi
Elle
Des badauds
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
Ma guitare
A revu la dernière
Jetée sentimentale
Poignée de gros sel
Incrustée dans le fond
De manquement évident
A la raison
Au bon sens
Se rejouer la mélodie
Gratter à nouveau
Les cordes de l’égo
Rythmé par la nostalgie
Emmenée jusqu’au toit
De la mansarde célèbre
Où se reposaient ses lèvres
Son bijou de soie
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
Face au vide
Les marches pénibles
Le sol hybride
Marbre et béton liés
Les graviers audibles
Par d’anciens souliers
Un regret épidermique
A oublier vite fait
Au bord d’une barrique
Le trait d’une craie
Une cavité à boucher
Là-haut ce soir
Rouler en boule
La nuit envasculée
Un drapeau noir
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
Depuis ce temps
Fendant la foule
Sans sentiments
Qui se refoulent
De mes beaux yeux
Sous leur air rouge
Un chant d’adieu
Faut que j’me bouge
Car mes globules
Confédérés
Charment les bulles
De liberté
Plus rien demain
Changez l’calendrier
J’ai mes deux mains
Pour le bousculer
Ce soir sera sombre
Comme une envie
De quitter l’ombre
Pour ma folie
J’me suis habillé
Pour mordre ravi
Les belles épées
De la démocratie
Le ciel est au bleu
Une âme saoule
Vêt sa cagoule
Aux orbites bleus
C’était une fille
La verticale
Je dansais à ses baisers
Je ne faisais qu’espérer
L’horizontale
Mon sang brille